“C’est une personnalité complexe avec une sensibilité exacerbée mais qui se dévoile peu. Il reste dans l’intimité“, explique maître Thomas jourdain-Demars, l’avocat de Simon Jégou. Et de marterler: “Je suis convaincu que s’il avait eu des aveux à faire, il les aurait faits (…). Nous sommes dans un dossier où les preuves n’existent pas. Il y a simplement des indices.”
“Une enquête à charge”
Exemple: la découverte de la seringue. “Pas une preuve” selon maître Jourdain-Demas. “Cela prouve simplement que le couple avait l’habitude de se rendre à cet endroit de Cohiniac.” Simon Jégou le fréquentait aussi pour s’y droguer en compagnie d’un acolyte, “ce qu’il n’a jamais nié“.
D’autres relations
La défense déplore une enquête à charge pour lesquelles des pistes importantes n’ont pas été explorées. Claire Bouchaud avait noué d’autres relations amoureuses notamment avec un certain Stéphane Michel, accusé d’avoir poignardé deux autres personnes dans les six mois précédants le drame. Elle fréquentait également des sites de rencontres. Enfin, raconte maître Jourdain-Demas, “il y avait chez le couple beaucoup de va-et-vient liés aux stupéfiants. Des voitures immatriculées 13 [NDLR: Bouches-du-Rhône] ont été observées. (…) Ces pistes n’ont pas été explorées“, regrette encore l’avocat de Simon Jégou.”