15 Jan Vu dans l’Echo de l’Armor et de l’Argoat : “Meurtre de Claire Bouchaud : des zones d’ombres persistent avant le procès”
“Si de nombreux éléments semblent pointer vers sa culpabilité, son avocat, Maître Thomas Jourdain-Demars, estime que « les preuves sont trop maigres » : « Mon client a toujours clamé son innocence. Je rappelle qu’aucune preuve formelle de sa culpabilité n’a été retrouvée. De plus, on n’a retrouvé de sang ni dans la maison de Saint-Péver, ni dans la voiture du couple, malgré l’utilisation par les enquêteurs du Bluestar, ce produit qui permet de révéler les traces de sang, même après un nettoyage profond. Et l’arme du crime n’a jamais été retrouvée, alors que tous les couteaux de la maison ont été inspectés minutieusement par les experts.
Maître Thomas Jourdain-Demars estime que l’enquête a été menée « à charge » contre Simon Jégou : « L’enquête ne s’est pas du tout intéressée à d’autres suspects. Claire Bouchaud était inscrite sur des sites de rencontre sur internet. Elle a peut-être croisé la mauvaise personne sur un de ces sites. Cette piste-là n’a pas été étudiée. On reproche également à mon client d’avoir tardé à déclarer la disparition. Mais je rappelle que Claire Bouchaud souffrait d’un trouble bipolaire. Il lui arrivait régulièrement de quitter brutalement le domicile. C’est pour cette raison que Simon Jégou ne s’est pas tout de suite inquiété. De plus, un témoin affirme avoir vu Claire quitter le domicile conjugal, seule au volant de sa voiture, peu avant 10 heures le samedi 22 avril 2017, jour de sa disparition. Où se rendait-elle ? »
@ L’Echo de l’Armor et de l’Argoat – Accès à l’article