26 Mar Vu dans l’écho de l’Armor et de l’Argoat : “Meurtre de Saint-Péver”
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“Thomas Jourdain-Demars, est un jeune avocat efficace, qui s’investi pleinement dans chacun de ses dossiers. Défendre Simon Jégou est une tâche délicate pour lui.
Il doit convaincre, il sait que sa ligne de défense peut ouvrir les portes de la liberté à son client, la marge est infime entre un possible acquittement et une réclusion criminelle. Un véritable chemin épineux, pour ne pas dire insurmontable.
Lui aussi connait parfaitement le dossier. Calme, posé, prenant soin d’être pleinement compris par les jurés, il va marteler une plaidoirie sans faille, basée sur une notion fondamentale du droit pénal qui ne souffre aucune contestation : « L’absence de preuve ».
Quatre ans qu’il côtoie Simon Jégou : « Je suis persuadé que vous avez une belle âme, elle est juste obscurcie par vos problèmes d’addictions aux stupéfiants. »
Les yeux dans ceux des jurés, il va les mettre en garde : « A-t-on réellement respecté la présomption d’innocence de mon client ? Il est connu auprès des gendarmes comme toxicomane, menteur, voleur, escroc… Il est donc tout naturel d’être influencé quant à sa culpabilité pour le meurtre de sa conjointe, mais, je vous le dis avec force mesdames et messieurs les jurés, rappelez-vous que l’intime conviction ne peut être basée que sur la preuve, alors ne prenez pas le risque de condamner un innocent ».”
@ Guy Lemaur – L’écho de l’Armor et de l’Argoat