Vu dans Ouest-France : "Caméra dans les WC de l’hôpital de Plérin : « Ce qui s’est passé, ce n’est pas anodin »" - Thomas JOURDAIN-DEMARS
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Vu dans Ouest-France : “Caméra dans les WC de l’hôpital de Plérin : « Ce qui s’est passé, ce n’est pas anodin »”

Vu dans Ouest-France : “Caméra dans les WC de l’hôpital de Plérin : « Ce qui s’est passé, ce n’est pas anodin »”

Un homme devait être jugé, mardi 15 février 2022, pour avoir volontairement fixé une caméra dans les toilettes d’une société de restauration au sein de l’hôpital privé des Côtes-d’Armor, à Plérin. Le tribunal a ordonné une expertise psychiatrique, l’audience a été renvoyée au mois de juillet.

Assises côte à côte, dans la grande salle d’audience du tribunal de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), comme pour se soutenir, sept femmes, toutes victimes du voyeurisme du même homme, n’ont pu retenir leur forte déception, ce mardi 15 février 2022, lorsque, vers midi, et après avoir patienté près de quatre heures, elles ont appris que leur procès était renvoyé au mercredi 6 juillet.

Toutes travaillent pour une société de restauration à l’hôpital privé des Côtes-d’Armor, à Plérin. En novembre 2021, après avoir découvert une caméra fixée à leur insu dans les toilettes qui leur sont réservées au sein de l’établissement de santé, elles avaient porté plainte.

Des images « à caractère sexuel »

L’enquête de police avait permis d’interpeller un homme de 32 ans, magasinier dans la même société de restauration. Il avait reconnu avoir fixé volontairement la caméra.

Il est poursuivi pour « atteinte à l’intimité de la vie privée par fixation, enregistrement ou transmission de l’image d’une personne présentant un caractère sexuel, du 10 août au 16 novembre 2021. »

À la barre du tribunal, ce mardi matin, le prévenu a l’air un peu perdu. Il explique qu’il pensait qu’un avocat serait là pour lui. « Un avocat peut être commis d’office, lui répond la présidente, mais c’est à vous de le trouver. » L’homme demande un renvoi.

« Il ne donne aucune explication à ses agissements »

La présidente s’étonne par ailleurs qu’aucune expertise psychiatrique n’ait été faite dans ce dossier. « Cela me gêne, car c’est important pour comprendre ce qui s’est passé, ce n’est pas anodin. »

L’avocat des parties civiles, Me Thomas Jourdain-Demars, abonde. « C’est d’autant plus nécessaire qu’il ne donne aucune explication à ses agissements, même en garde à vue. » La procureure de la République ne s’y oppose pas.

L’expertise psychiatrique a été ordonnée et l’audience renvoyée au début de l’été.

 

@ Ouest-France – Cédric ROGER-VASSELIN

 

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