Vu dans Le Télégramme : "Assises des Côtes-d’Armor : un mort et jusqu’à huit ans de prison requis pour « une futilité »" - Thomas JOURDAIN-DEMARS
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Vu dans Le Télégramme : “Assises des Côtes-d’Armor : un mort et jusqu’à huit ans de prison requis pour « une futilité »”

Vu dans Le Télégramme : “Assises des Côtes-d’Armor : un mort et jusqu’à huit ans de prison requis pour « une futilité »”

“La mission « vertigineuse » des jurés, dixit Me Thomas Jourdain-Demars, sera de juger ces trois accusés avec justesse. Karl M., pour son rôle mineur, mais sa présence quand même. Ce jeune « au parcours de vie chaotique », rappelle l’avocat général Antoine Loussot. Atteint de schizophrénie, maladroit et qui s’était gazé lui-même pendant la rixe. « Il ne sait pas se battre, il a eu peur, plaide son avocate, Me Françoise Le Goardet, qui demande son acquittement. Il a suivi le mouvement. » Le ministère public lui reproche de ne pas s’être désolidarisé du groupe. « Chacun a joué un rôle dans cette agression collective pendant laquelle le groupe est resté soudé ; cela aboutit à une responsabilité collective. Ces trois-là sont coupables des coups mortels. »

« Tout le monde peut se retrouver dans cette situation »

Yanis T. sera, lui, jugé « pour ne pas avoir réfléchi », reconnaît son avocat. « Pour être descendu », ce soir-là, avec les deux autres. Et pour avoir frappé la victime à terre. « Il le sait, il prendra une peine », reprend Me Koukezian. Lui aimerait que son client soit jugé pour violences volontaires : « ll n’a pas porté le coup mortel, il faut départager les responsabilités ». C’est sans doute le coup de pied du dernier accusé, Admilson D., qui l’a été. Son avocat, Me Thomas Jourdain-Demars, invoque la légitime défense. « On a trop intellectualisé cette soirée, dit-il. Elle relève de l’immédiateté, du réflexe et tout un chacun peut se retrouver dans cette situation. Comment mon client aurait-il pu penser que son coup de pied pouvait tuer cet homme ? C’était un accident. »”

 

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@ Le Télégramme – Camille ANDRE